La voie d’administration la plus courante du traitement hormonal substitutif est la prise par la bouche. Mais un certain nombre de femmes qui ont choisi de recevoir ce traitement oublient de le prendre régulièrement et il perd en partie ses effets. Un essai clinique vient de tester d’autres voies d’administration, déjà connues mais peu utilisées jusqu’à présent : la voie transdermique (le « patch ») et la voie transvaginale. Dans le premier cas, un « sparadrap » spécialement préparé de manière très élaborée est appliqué sur la peau et délivre les hormones, qui passent alors à travers la peau et gagnent le sang. Dans le second cas, un ovule, sorte de petite boule, elle aussi préparée de manière très adaptée, est introduit par la femme dans sa cavité vaginale. Les principes actifs sont libérés lentement et traversent cette fois la paroi vaginale pour gagner le sang et exercer leurs effets délivrés
ConfirmationLes chercheurs qui ont mené cet essai ont confirmé l’efficacité et la sécurité d’emploi, déjà bien établie, de ces deux voies d’administration. Ils considèrent même, au terme de leur recherche, que l’administration par ces voies pourrait être plus efficace que les modes plus classiques. La mise en place du patch ou de l’ovule vaginal ne doit se faire que de manière périodique et les principes actifs sont délivrés pendant plusieurs semaines. Il n’y a donc pas de risque d’oubli et l’efficacité est ainsi renforcée. la surveillance du traitement est la même que celle du traitement hormonal constitutif administré par voie « classique ».
La Rédaction
Endometrial Protection and Symptom Control of a Novel Regimen of Combination Transdermal Estrogen and Intermittent Vaginally Administered Prometrium for Relief of Menopausal Symptoms. Abstract P-28] Annual congress of the American Menopause Society 2009.